Frédéric Recordon
Le temps du dévouement
Après des années d’études à Heidelberg puis à Paris, Frédéric Recordon s’est installé à Lausanne et a pratiqué la médecine à l’Hospice cantonal puis à Lavey avant d’ouvrir un dispensaire à la rue St-Laurent en 1842. Il y met en pratique ses connaissances ophtalmologiques et son habileté opératoire.
C’est en juillet 1844, grâce au soutien financier d’Elisabeth Jane de Cerjat et de William Haldimand, que Frédéric Recordon peut enfin donner tout son sens à sa vocation en édifiant l’Asile des aveugles, auquel il consacrera l’essentiel de son existence. Sous son impulsion, l’Asile des aveugles ne cesse de s’agrandir et accueille déjà, outre les malades, nombre d’enfants et de personnes aveugles auxquels il offre un toit, une formation et un travail.
Frédéric Recordon est déjà membre du Conseil de santé dont il deviendra, quelques années plus tard, le vice-président. À ce titre, il participera activement à la création de l’Asile des aliénés de Cery puis à celle de l’Hôpital Cantonal.
Travailleur infatigable, médecin doué et consciencieux, il n’est pas fait pour rester immobile…