Mal voir

Gérer le quotidien lorsque la vue baisse

La Fondation Asile des aveugles a à coeur d’accompagner les personnes malvoyantes ou aveugles dans leur quotidien à travers son centre pédagogique pour élèves handicapés de la vue, son service social et réadaptation basse vision et son centre technique en adaptation et accessibilité. 

Le Centre pédagogique pour élèves handicapés de la vue (CPHV) propose une large palette de prestations spécifiques et individualisées pour répondre aux besoins des enfants malvoyants ou aveugles de toute la Suisse romande. Centre de compétences* pour le canton de Vaud et toute la Suisse Romande, le CPHV offre non seulement des prestations directes pour les élèves dans le cadre scolaire, mais également des prestations connexes indirectes telles que formations et conseils auprès des professionnels, évaluations spécifiques ou travaux de transcriptions. Au CPHV, PORTAILS est le service d’insertion professionnelle qui accompagne les personnes atteintes dans leur santé visuelle en formation professionnelle initiale et en réorientation ou reclassement professionnels, depuis l’orientation en passant par la formation et la recherche d’emploi.

Le Service social est à disposition des personnes handicapées de la vue résidant dans le canton de Vaud. Dans chaque situation, nous offrons notre aide et notre soutien afin de résoudre au mieux les difficultés engendrées par le handicap visuel.

L’intervention service de réadaptation et de basse vision a pour but de redonner au bénéficiaire le maximum d’autonomie possible dans la vie de tous les jours, quand bien même il n’existe plus de chance d’amélioration de la capacité visuelle par quelque moyen thérapeutique que ce soit.

Le Centre technique en adaptation et accessibilité a pour mission principale de fournir les aides technologiques et les ressources adaptées à chaque personne atteinte dans sa santé visuelle.

Selon le contexte, l’évaluation peut porter sur le domaine social ou financier, une demande de moyen optique, les activités de la vie quotidienne, mesurer précisément l’impact fonctionnel d’un déficit visuel, comme la vision des couleurs, des bas contrastes, la vitesse de lecture, etc. L’autonomie dans les activités de la vie quotidiennes est explorée pour offrir, selon les souhaits de la personne, un entraînement, des outils de compensation, ou toute autre expertise en basse vision améliorant l’autonomie.

Directeur de la santé communautaire Lucien Panchaud
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